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HISTORIQUE DE L'ORCHESTRE
1986 - 2001

L'idée : une formation symphonique amateur sur le modèle d’un illustre orchestre parisien du XVIIIème siècle : le « Concert des Amateurs » de François Gossec, où se cotoyaient des instrumentistes « grands amateurs » et professionnels.
   
1986 les débuts de l'orchestre
«C'est un modeste et éphémère trio de clarinettes d'élèves adultes (Les Trois Ébonites), dont je faisais alors partie, qui est à l'origine, au printemps 86, du "réveil" du Concert des Amateurs. Notre professeur de clarinette en sera d'ailleurs le premier chef.
Rencontres (et petits concerts) autour des chorals de Bach - édition Breitkopf. J'ai apporté un jour la partition du choral figuré de la Flûte Enchantée (sur Ach Gott, vom Himmel sieh' darein, un de ceux que nous exécutions dans l'harmonisation de Bach). Sauf à jouer les parties de cordes à la clarinette (mais qui alors jouerait les parties de vents?), il fallait à l'évidence recruter de nouveaux instruments. "Et si l'on montait un symphonique?".

L'association est déclarée le 18 avril. Il faudra longtemps pour atteindre la "masse critique" d'instrumentistes...
Première prestation dans le patio du Centre musical de Meylan, pour la fête de la musique, avec un violon, un alto, un violoncelle, une flûte, un hautbois et les trois clarinettes (et trois chanteurs solistes venus en voisins!) - et Mozart».
(F. Berthier)

Quelques réalisations :
1988 Symphonie concertante pour deux violons principaux « mêlée d'airs patriotiques » de Jean-Baptiste Davaux (musicien dauphinois, coqueluche du Paris des Lumières, né comme Berlioz à la Côte St André). Ce programme a été donné à l'occasion des fêtes de Bicentenaire de la Révolution française.
1990 Les Conspiratrices, opéra en un acte de Schubert d'après Aristophane (chanté en allemand). Notre réalisation comportait des récitatifs en français originaux et une mise en espace.
   
 
   
1993 Concerto pour deux pianos k365 en Mib majeur de Mozart. Pour ce programme, deux pianos à queue ont été installés dans un amphi universitaire, puis sous les combles d'une résidence de station d'hiver.
1996 Stabat Mater de Rossini, donné en collaboration avec quatre chorales de la région et quatre solistes de l'Opéra de Paris (seconds rôles).
1997 Rosamunde, musique de scène de Schubert avec chœurs, voix d'alto, ballets dansés, mimes et comédien-récitant. La pièce d'Helmina von Chezy pour laquelle avait été écrite cette musique est perdue depuis un siècle ; le synopsis de notre spectacle a donc été établi à partir des comptes-rendus des représentations de l'époque.
 
1998 Chostakovitch : Suite jazz n°2, deux Fables de
Krylov et six Mélodies juives pour soprano, mezzo et
chœurs, avec le concours de deux cantatrices russes.
 
1999

Bohemios ("La Bohème"), zarzuela de Amadeo Vives, mise en scène sous forme de "fausse répétition", où le metteur en scène et le chef d'orchestre jouaient leur propre rôle. Livret français original pour les scènes parlées. Ouvrage chanté en espagnol par neuf chanteurs solistes et un chœur lyrique, en présence du Consul d'Espagne à Lyon et de son Chancelier

Extraits musicaux : (mp3)

Preludio

Concertante y Final

Direction : Franck Reynaud. Enregistrement live.

(ORD / chorale du Conservatoire de Grenoble / Marie-Henriette Ruault, soprano / Jean-Paul Franceschi, ténor).

2000 Parade de Satie et les Forains de Sauguet, (en collaboration avec une école de Cirque de Grenoble pour les intermèdes et la manipulation des panneaux de présentation). Notre réalisation comportait les "instruments sauvages" prévus par Satie pour la création de Parade : roue de la Fortune, flaque sonore, sirènes, machine à écrire, revolver, bouteillophone...).
2001 Dans le cadre de l’Année Verdi, deux ouvrages ont été montés :

Inno delle Nazioni, cantate pour ténor solo et chœurs,
lors d’un concert européen (rencontre de villes jumelées)
organisé par la Mairie de Meylan.

I Lombardi, opéra "patriotique" (version oratorio abrégée). Notre réalisation transposait l’action à l’époque effervescente du Risorgimento.

Extraits musicaux : (mp3)

Prélude et chœur d’introduction

Chœur final « Te lodiamo gran dio di vittoria»

Direction : Bruno Peterschmitt. Enregistrement live.

( ORD,/ chorale Méli-Meylan / Véronique Pennors, soprano / Hubert Charbit, ténor / Jean-Louis Chastaing, baryton).